Pendant la grossesse, boire de l’alcool est toxique pour le fœtus et peut engendrer de nombreuses complications pour le bébé (retard de croissance, atteintes du système nerveux, malformations…) dont le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) est la forme la plus grave. C’est ce que rappelle Santé publique France dans le cadre du lancement de sa campagne nationale d’information « zéro alcool pendant la grossesse »suite à la journée mondiale de sensibilisation au SAF.
En effet, en cas de consommation d’alcool pendant la grossesse, l’alcool passe, par l’intermédiaire du placenta, dans le sang du bébé et peut nuire à son développement.
Si les consommations d’alcool importantes et régulières sont à l’origine des problèmes les plus graves, des consommations plus ponctuelles peuvent aussi avoir des conséquences néfastes pour le nouveau-né (dans l’état actuel des connaissances, il n’est pas possible de définir le seuil de consommation d’alcool en-dessous duquel il n’y aurait pas de risques pour le bébé). C’est pourquoi, les autorités sanitaires recommandent par principe de précaution de s’abstenir de toute consommation de boisson alcoolisée pendant la grossesse.
À savoir :
Entre 2006 et 2013, 3 207 nouveau-nés ont présenté au moins une conséquence liée à l’alcoolisation fœtale. Ces chiffres qui représentent environ une naissance par jour sont même sous-estimés du fait de de la difficulté de diagnostiquer ces troubles en période néonatale, ces chiffres ne comptabilisant pas non plus les diagnostics qui ont été établis ultérieurement.